dimanche 28 février 2010

Le printemps n'est plus loin



Enfin Février se termine, il était temps.


Je n'ai vraiment pas à me plaindre de la neige, mon problème est le manque de lumière. Je me sens comme un ours, je ne veux que dormir et garde à ceux qui dérange mon sommeil lol! Non je ne suis pas si pire.


Je souhaite juste revenir cette femme qui à six heure du matin, prend son petit déjeuner sur la galerie tout en regardant le soleil s'installer. Ensuite je commence mes travaux, brasser de linge à étendre dehors, la vaisselle, le balais, voilà pour l'intérieur...


Mon plus grand plaisir est mon jardin, et mes parterres de fleurs. Je travails mon jardin depuis 1997, mon père m'avait aidé à le creuser à la place de ses framboises. A mon retour il y a 4ans je l'ai agrandit et il est aujourd'hui le double du premier.


Quand j'y travails j'y mets mes rêves, mes projets, tandis que mes frustrations je les passe dans la coupe de branche et la tonte du gazon.
Grâce à tout ceci, il m’est plus facile de prendre soins de mes parents.
Tout cela pour dire que je ne perds pas espoir, j'y arriverai.


Heureusement, j’aime cuisiner, ça permet de faire passer les journées froides qui restent !
Mélanie

vendredi 26 février 2010

Chanson en tête.

Je ne sais vraiment pourquoi,à 8h pm ce soir une drôle d'émotion m'est passée dans le corps et les paroles d'une chanson à sifflée à mes oreilles.

Voici ces paroles de Gilles Vigneault.

J'ai planté un chêne au bout de mon champ
Ce fut ma semaine
perdrerais-je ma peine ?
J'ai planté un chêne au bout de mon champ
Perdrerais-je ma peine ?
perdrerais-je mon temps ?

Pourquoi? je ne sais pas,

mercredi 24 février 2010

Désarmée



Ce soir j'suis allée voir papa avec Chantal,


Hier j'y avais accompagnée ma sœur pour lui emporter de la lasagne comme il le désirait, mais il n'allait pas bien. J'ai tout de même gardée mon calme et mes larmes, car j’me sens le devoir d'être forte auprès de ma famille.


Mais là ce soir, je n'ai pas pu rester souriante en voyant Chantal, elle qui est toujours forte auprès de moi quand j'ai de la peine. J'ai même souvent perdu patience car je la croyais insensible à mes peines, mais je suis restée complètement désarmée en voyant ses yeux se remplir d’eau, dès qu'elle a vue papa. Et mon courage s'est sauvé quand j'ai entendu sa voix trembler car elle venait de lui dire qu'elle était là et que celui-ci s'est mis à pleurer, heureux de la voir.


Moi et mon père, nous étions si entêtés, nous avons tant perdu de temps à nous disputer, surement parce que nous étions trop pareil, j'étais maintenant en train de le nourrir tout en ne pouvant retenir plus longtemps mes larmes.


Je sais que jamais je ne pourrai rattraper le temps perdu, mais j'espère lui avoir assez répété que je l'aime avant son départ.
Mélanie
 

samedi 20 février 2010

Pris à la gorge...



Je viens de passer un autre samedi entre mes quatre murs à me poser plein de questions.
Ma plus importante est, comme vais-je pouvoir y arriver monétairement ?
Voyez-vous, le gouvernement crois qu'avec son retour d'impôt un aidant naturel peut y arriver, de plus l'aide est souvent pour les aidants qui travaillent en même temps.


Mais toutes cela ne me concerne pas, moi je devais être auprès de mes parents 24h 7jours sur 7. Ce n'était pas parce qu'ils étaient sur le point de mourir loin de là. Ils avaient besoin de quelqu'un au réveil, en particulier pour mon père, qui était souvent malade à cette période de la journée.  Ensuite je devais préparer et servir les repas et entre ceux-ci, je m’occupais la vaisselle (le lave-vaisselle ne marche plus) ensuite la lessive, le ménage à chaque jour. Et il ne faut pas oublier les corvées extérieures qui ont étés pour moi une échappatoire à quelques occasions.


Quand mon père s’est retrouvé en CHSLD j’ai crue quelques instants que je pourrais retourner aux études ou travailler, surtout que ma mère s'était rétablie de sa dépression sévère. Malheureusement, sa santé physique s’est aggravée, en particulier pour son cœur et des vertiges qui augmentaient les risques de chutes et donc de fractures.


Du coté de mon père ca santé diminue de jour en jour et suite à un malaise hier il a refusé d'être transféré à l'hôpital. Il a perdu appétit depuis quelques jours, il mange ce que moi et ma sœur  lui apportons probablement pour faire plaisir ou pour avoir un souvenir de ce qu'il aime. Alors si je ne suis pas à la maison je suis avec lui, mon amie Chantal voit à ma mère au besoin.


Alors dites-moi donc comment je peux aller travailler, comment pourrais-je passer au travers des prochaines tempêtes qui se feront plus pénibles encore.
Mais comment puis-je rénover la maison, ce qui est un besoin vital pour notre sécurité. Bientôt je ne pourrai plus passer par l'escalier principale le ciment est grugé par l’âge. Ma toiture s'égrène depuis 2ans et là je ne parle que de l'extérieure.
Je suis en train de perdre tout espoir de vivre avec ceux que j'aime sous un même toit en sécurité et au chaud. Il me semble que je ne demandais pas temps que ça...


Mélanie